Club Saint Exupery Mertzwiller

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Bien débuter en Aéromodélisme

Si l’apprentissage de la construction d’un avion radiocommandé peut s’envisager seul, sans aide extérieure, il est parfaitement utopique de prétendre affronter seul les difficultés du pilotage et nous ne saurions que trop vous conseiller de rejoindre un club afin de bénéficier de l’aide d’un pilote aguerri pour vos premiers vols.

Labellisé École Française d’Aéromodélisme le Club Saint Exupéry se fera une joie de vous accueillir et de vous apprendre les rudiments du pilotage. De plus, affilié à la Fédération Française d’Aéromodélisme nous vous proposerons une assurance et un terrain spécialement aménagé pour la pratique de votre nouveau loisir en toute sécurité.
Dans tous les cas, préférez la pratique au sein d’une association fédérée plutôt que le vol sauvage n’importe où, avec le risque d’occasionner des dégâts ou même de blesser quelqu’un.

Il existe de nombreuses manières d’aborder l’aéromodélisme que vous soyez attirés par les planeurs, les avions, à propulsion électrique ou thermique ou les hélicoptères.
Pour un maximum de plaisir, privilégiez un matériel de qualité plutôt que des ensembles à bas coût et souvent trop petits pour évoluer correctement quels que soient les conditions météo. Là encore, les conseils des membres expérimentés du Club Saint Exupéry vous seront précieux.

Dans un premier temps il vous faudra oublier les avions de type maquette (Corsair, Mustang etc…) ou de voltige au pilotage trop exigeant pour convenir à l’apprentissage. Un avion de début,  aile haute, certes moins sexy, sera le meilleur choix. Si l’avion est important, il en est de même pour la radiocommande qui est un élément primordial.
Avant tout achat, demandez conseil et profitez de l’expérience des membres du club.

Le club Saint Exupéry assure l’écolage des nouveaux membres les mercredis après-midi et les samedis après-midi ou sur rendez-vous en accord avec le moniteur en fonction de sa disponibilité et de la météo.

Voir Rubrique Écolage ici

Envie d’en savoir plus ? Un petit peu de technique ?
Un avion comment ça vole ?
Pour qu’un avion reste en l’air, il faut qu’une force équilibre son poids. Pour cela, l’avion se sert de ces ailes et de sa vitesse. L’aile, pour exercer une force, doit être soumise au mouvement de l’air. Cette force peut être décomposée en deux, une parallèle aux filets d’air, la traînée et une perpendiculaire, la portance. La résultante de ces deux forces est appelée résultante aérodynamique. 

Un avion peu tourner autour de trois axes grâce à des gouvernes, petits volets mobiles situés sur les ailes et les empennages.
– Quand l’avion cabre ou pique, il tourne autour de l’axe de tangage.
– Quand il s’incline à droite ou à gauche, il tourne autour de l’axe de roulis.
– Quand le nez de l’avion s’oriente vers la droite ou la gauche, il tourne autour de l’axe de lacet.
– Les ailerons, situés sur les ailes, contrôlent l’axe de roulis.
– La gouverne de direction située sur la dérive contrôle le lacet.
– Le volet de profondeur situé sur l’empennage horizontal contrôle le tangage. 

Les radiocommandes :
Principe d’installation dans un modèle

Les fréquences :
La plupart des ensembles de radiocommande utilisées pour notre loisir fonctionnent désormais sur la bande des 2,4Ghz. Cette bande de fréquences offre beaucoup d’avantages. Parmi les principaux, on peut citer la possibilité d’un très grand nombre d’utilisateurs simultané sans avoir besoin de gérer les fréquences et la télémesure ou télémétrie qui permet désormais de savoir ce qui se passe dans le modèle en temps réel grâce à des capteurs.
Les différents types de radiocommandes :
Les Basiques :

Ce sont généralement des ensembles de 2 à 4 voies (fonctions), sans possibilité de réglages autre que l’inversion du sens de rotation des servos.
Les Programmables :
Terme regroupant tous les ensembles de radiocommandes équipés d’un soft (programme) permettant de multiples réglages comme les courses des servos, les neutres, les inversions, les mixages etc… Ces Radiocommandes peuvent asservir jusqu’à 24 voies pour les plus complètes. La plupart permettent également une mise à jour de leur soft via un PC.
La programmation des radiocommandes :
Ici, pas de secret, le meilleur moyen de connaître les possibilités de sa radiocommande est bien évidement de lire la notice. Quand on est familiarisé avec une radiocommande programmable, on peut affiner ses réglages et très rapidement donner le caractère que l’on aime à son modèle et adapter son comportement à ses capacités de pilotage ou aux besoins du vol. Un modèle de début n’adoptera pas les mêmes réglages qu’un modèle de voltige par exemple.

Petit lexique des principaux thermes utilisés dans les notices et les menus des émetteurs :
Binding :

Procédure d’appairage entre un émetteur et un récepteur en 2,4Ghz.
Les mémoires :
Tous les émetteurs un tant soit peu évolués disposent d’un certain nombre de « mémoires » permettant de stocker les réglages d’autant de modèles différents. Certains permettent même le stockage sur carte SD rendant ainsi le nombre de mémoires quasi infini.
Le mode pilotage :
Beaucoup d’émetteurs permettent de choisir le mode de pilotage qui vous convient le mieux. Gaz à gauche, gaz à droite, ailerons à gauche, ailerons à droite etc…
4 modes de pilotage sont disponibles. Voir le dessin ci-dessous qui vous en dira plus qu’un long discours. Dans notre club le mode 4 est adopté par la plupart des pilotes. 

Les type de modèles :
La plupart des émetteurs modernes sont scindés en plusieurs sous-programmes. Chaque fabriquant à ses habitudes, mais le principe est toujours le même : Après le mode de pilotage, il faut dire à l’émetteur quel type de modèle on veut faire évoluer : Avion, planeur, hélicoptère … Après ces premières informations, il faut également souvent préciser le type d’aile du modèle : nombre de servos pour les ailerons, pour les volets. Le type d’empennage du modèle : normal, papillon (en V), un ou deux servos pour de profondeur, modèle Delta, aile volante… En fonction de ce que vous déclarerez ici, l’émetteur ne vous proposera pas forcément les mêmes menus de mixages par exemple.
Reverses :
Cette fonction vous permettra d’inverser le sens de rotation d’un servo . Par exemple, si votre dérive braque vers la gauche quand vous mettez le manche vers droite, c’est dans ce menu que vous pourrez rétablir le bon sens de fonctionnement.
Trim :
Petites manettes situés généralement de part et d’autre des manche de commande permettant d’ajuster en vol le neutre d’une commande afin de parfaire la trajectoire du modèle.
Sub-Trim ou Neutre :
Même fonction que précédemment mais uniquement accessible depuis le menu de la radiocommande. A utiliser avec parcimonie, préférez un réglage mécanique au niveau de la tringlerie en cas de fort décalage à rattraper.
Travel Adj ou réglage des courses :
C’est dans ce menu que vous allez pouvoir ajuster le débattement des servos et par conséquent des différentes gouvernes qui y sont associées. Si votre modèle est trop vif au niveau des ailerons par exemple, diminuer le débattement de ces derniers le rendra plus docile.
Dif ou Différentiel :
Ce menu est principalement utilisé pour les planeurs. Le différentiel permet de diminuer la course vers le bas des ailerons et ainsi éviter ou diminuer le  » lacet inverse « . On peut parfois avoir besoin de cette fonction pour les volets et sur un empennage papillon (en V).
Dual Rate ou double débattement :
En pratique, un interrupteur à deux positions permet de passer en plein vol entre deux valeurs de débattement. Pratique sur un modèle de voltiges ou les débattements permettant de passer toutes les figures sont bien trop importants pour gérer facilement l’atterrissage par exemple.
Exponentiels ou Expo :
Cette fonction souvent associée au Dual Rate permet de limiter le débattement autour du neutre tout en rattrapant progressivement la course en s’approchant de la butée qui est atteinte avec le maximum de débattement.
Mixages :
Menus permettant de mélanger différentes fonctions (ou commandes) de la radiocommande. Sur une aile volante, par exemple, les mêmes volets servent à la fois de commande de profondeur et de commande d’ailerons. Pour obtenir cette fonction mélangée, on se servira d’un mixage. De même pour un empennage en V dont les volets servent à la fois de commande de profondeur et de commande de dérive. La proportion de mixage est réglable et exprimée en %. Il est également possible la plupart du temps d’affecter un interrupteur aux mixages afin de pouvoir les désactiver à tout moment. (Pratique pour faire des expérimentations)

Principaux mixages préprogrammés :
Flaperons :

Permet d’utiliser les ailerons comme volets.
Ailerons – Volets :
Permet d’actionner les volets en même temps que les ailerons (très utilisé sur les planeurs quand on veut faire de la voltige).
Volets – Ailerons :
C’est ‘inverse. Permet d’actionner les ailerons en même temps que les volets. En planeur par exemple, cela permet de bénéficier de l’accroissement de portance dû au braquage vers le bas des volets sur la totalité de l’envergure.
Ailerons – Direction :
Pratique pour combattre les effets du  » lacet inverse  » (eh oui, encore lui !). Permet d’actionner la dérive en même temps que les ailerons.
Volet – Profondeur :
Actionne la profondeur en même temps que les volets et permet de combattre l’effet de couple engendré par l’abaissement de ces derniers.
Profondeur – Volets :
Permet d’augmenté la maniabilité d’un modèle. Quand on braque la profondeur les volets se baissent et inversement.
Spoiler :
Mixage permettant de se servir des ailerons comme Aérofreins. Quand on actionne la commande des aérofreins les deux ailerons se lèvent (Attention à ne pas trop les lever pour conserver suffisamment de course vers le haut aux ailerons).
Butterfly ou Crocodiles :
Mixage permettant de se servir des ailerons (vers le haut) et des volets (vers le bas) comme aérofreins. Technique plus efficace que les spoilers mais uniquement possible sur les modèles équipés de volets de courbure et équipés d’un servo par gouverne.
Aérofrein – Profondeur :
Pratique pour combattre les effets de couple à cabrer ou à piquer engendrés par la sortie des aérofreins.
Moteur – Profondeur :
La mise en route d’un moteur électrique associé à une grande hélice entraine fréquemment un effet de couple à cabrer qu’on contre aisément grâce à ce mixage.
Mixages libres :
Comme tous les mixages n’existent pas forcément sur votre émetteur, la plupart des fabricants a prévu des mixages libres afin de réaliser la fonction non prévue.
Télémesure :
Avec l’arrivée des télécommandes en 2,4Ghz, de plus en plus de fabricants proposent de visualiser en temps réel ce qui se passe dans le modèle. Grâce à des sondes placées dans le modèle et reliées au récepteur on peut connaître l’état de la batterie de réception ou de propulsion, la consommation du moteur électrique, son régime, savoir si le planeur monte dans un courant ascendant, connaître sa vitesse, son altitude etc…