L'EVO XL, planeur de type F3J (durée précision avec décollage treuillé) est conçu par l'entreprise allemande Paul Schneider. 6 membres du club s'en sont procurés cet hiver et les premiers essais en vol treuillé ont eu lieu dimanche 12 mars. Résultat : une montée franche, rapide et précise et des ailes très rigides. J'ai essayé ce même planeur 3 jours plus tard à Bühlertal en Forêt Noire histoire de voir le comportement de la machine à la pente. Les résultats sont vraiment concluants, car outre les réelles capacités thermiques du planeur, il se révèle être un très bon voltigeur. Ses plages de vitesses sont très étendues, et une nouvelle fois, la rigidité des ailes tout carbone permettent des accélérations impressionnantes sans aucun flutté. Pour le vol thermique simple, peu de débattement suffit aux ailerons, ainsi qu'un peu de volet pour augmenter sa vitesse de prise d'altitude.

Le décollage se fait sans soucis puisque l'EVO prend, dès le lancé, quelques mètres d'altitude; quand à l'atterrissage, vue la faible inertie du planeur et l'efficacité des aérofreins (crocos), il se fait plus qu'en douceur.

Nouvel essai avec Yves au Bastberg, non plus dans des conditions thermiques, mais dynamiques : l'EVO XL ne se laisse pas particulièrement perturber par un vent fort, c'est la phase d'atterrissage qui devient alors plus délicate, car, vu son poids (entre 2300 et 2400 g pour 3 m 46 d'envergure !), le bougre n'a pas envie de se poser. Il faut alors plus insister, venir de bien bas, longer la pente tous crocos sortis pour espérer une jolie glissade sur le sol. La solution serait de rajouter du poids au planeur, un tube à ballast est prévu à ces fins.

 

Le planeur est livré avec 2 jeux de clés carbones pour varier le dièdre des panneaux extérieurs : plutôt gratteur (dièdre important), plus rapide (dièdre faible).

 

Un peu de volets dans les thermiques.

 

Des ailes carbone sur un fuselage carbone-kevlar.

 

Une dérive à la forme originale qui ajoute du caractère au look de l'EVO.

 

Les décos sont au choix, 2 couleurs différentes améliorent la visibilité.

 

Passage rapide au-dessus du col qui surplombe Bühlertal.

 

L'EVO XL de Yves en passage au Bastberg.

 

Seules les décos les différencient dans le ciel, surtout quand il est gris ...

 

Oh, le Swift de monsieur Gintzburger, que fait-il là ?

 

Le treuil électrique

 

Après une bonne tension du câble, Jean-Charles lâche le planeur ...

 

... qui accélère immédiatement ...

 

...et prend un angle de montée impressionnant.

 

Les essais de l'EVO de Claude.

 

Et de 4. Nous attendons ceux de Jacky et d'Olivier.