Un grand plaisir de passer de la pente en "montagne" à la pente en bord de mer !
 
Un 1er jour à la pointe de Trefeuntec dans le Finistère, une avancée rocheuse dans la baie de Douarnenez, orientée en Ouest et proposant une zone d'atterrissage d'herbe grasse et généreuse. Les vols sont sans surprise (si ce n'est que ça monte plus haut qu'espéré) : le lancer face au vent est stable (vent moyen de 4 à 5 m/s), la montée se fait en longeant la côte, puis en avançant un peu plus dans l'axe du vent. Le planeur est sur des rails, on suit la crête, il prend de la vitesse, on peut s'amuser en voltigeant près de soi ou au dessus de l'eau (assez grisant), en enchainant des bases dans des conditions ultra régulières et cela jusqu'à plus soif. L'atterro se fait vent de face, aucune difficulté. Un grand plaisir de voler avec l'océan comme horizon.
 
Une 2e journée sur le mythique Menez Hom qui accueuillait 15 jours auparavant sa célèbre rencontre Grands Planeurs Radiocommandés, GPR. Un terrain plus connu pour les terriens que nous sommes, car les vols se font à 2-3 km de la mer dans un cadre plus montagnard, mais encore une fois, le vent de NW y est très régulier, mais beaucoup plus costaud ce jour-là, de 11 à 14 m/s. Encore une fois ça part tout seul, mais alors là ça grimpe à fond, les spirales ne sont pas vraiment nécessaires, il suffit de sortir, et au bout d'une quinzaine de secondes, les passages plein badins sont déjà possibles. L'air marin semble freiner un peu le planeur.
La pente est volable dans tous les sens sauf en Est. De jolis et gros planeurs, un Lo 100, un Foka, un Musger, un Lunak, entre autres, propriétés des Bretons, les locaux qui ont bien de la chance d'avoir à leur disposition une pente aussi efficace tout au long de l'année.
 
 
Pointe de Tréfeuntec
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Menez-Hom